Construction d'un équipement aquatique structurant à Saint-Geours-de-Maremne (40)

• Localisation : Commune de Saint-Geours-de-Maremne (40)
• Maître d'ouvrage : Communauté de Communes Maremne-Adour Côte-Sud
• Mission : Marché de maîtrise d’œuvre
• Réalisée en co-traitance avec l'agence BVL architecture, mandataire
• Coût d'objectif : 8 900 000 euros HT
• Calendrier : 2005 – Livré en mai 2008

Les espaces extérieurs du centre s'articulent en différentes pièces qui gravitent autour du bâtiment. L'ensemble se trouve structuré au sein d'une trame unitaire carrée de 5 mètres de côté; ce qui signifie que la même logique spatiale organise et répartit les plantations, les cheminements piétons, les flux de circulation automobiles afin de donner au site un caractère unitaire d'une part, et offrir des proportions harmonieuses, en termes d'emprises végétalisées et de dimensionnement de voies d'autre part.

Espaces d'accueil – parking

La totalité des places de parking entrent dans une bande orientée est – ouest, avec un dégagement de la façade et du parvis du bâtiment, pour une meilleure visibilité depuis l'axe d'entrée principal. Les stationnements se connectent aux voies du sas principal et du sas ouest en organisant des circulations qui prolongent le principe de deux voies en sens unique disposées de part et d'autre d'un terre-plein central.

Les places sont réparties perpendiculairement, entre les deux allées, et sont entrecoupées de bandes plantées d'une largeur généreuse (5 mètres) et d'alignements d'arbres. Les bandes reçoivent des plantations souples de pins, de chênes et de charmes en strate arborée, et une alternance de banquettes arbustives basses à moyennes (bruyères, fougères, lierres, cornouillers, pittosporum, ajoncs,...) ainsi que des aires engazonnées. Des chemins fins amèneront les visiteurs, au sortir de leur véhicule, vers le chemin sud qui longent le centre aquatique jusqu'au parvis. Les alignements seront plantés de pins maritimes.

L'idée de conception de la couverture végétale est de recomposer un boisement d'agrément aéré qui mêle la structure rigide d'un parc de stationnement à un système de plantation plus souple, qui atténue la prééminence des voitures, sans altérer la lisibilité des circulations.

La parcelle B

Cet espace d'attente d'une éventuelle extension est, comme le reste, régi par la trame de 5 mètres x 5 mètres.

La parcelle d'environ un hectare est traitée sur le mode de recomposition forestière. Il s'agit simplement d'une prairie plantée d'essences locales, avec le pin maritime comme essence structurante, mais alternant conifères et feuillus, tous les 5, 10, 15 mètres en mélange. Ce modèle, qui suit une logique identique au stationnement, permet de visualiser, selon la position du promeneur, tantôt des alignements d'essences diverses et des vues sur les lointains, tantôt la sensation de plantations aléatoires. L'ensemble évolue du nord-est vers le sud-ouest en se densifiant progressivement, pour lier la parcelle aux boisements existants et/ou en cours de replantation.